LA GESTION POLITIQUE DES INTERACTIONS : UN ATOUT POUR ETRE PERFORMANT ET GERER EFFICACEMENT SA CARRIERE
Évoluer hiérarchiquement et performer au sein d’une organisation implique de travailler en collaboration avec les autres membres de l’organisation, de communiquer efficacement et de négocier des compromis pour atteindre des objectifs communs. Cela nécessite une compétence en matière de gestion politique des interactions. En effet, les relations entre les membres de l’organisation sont souvent marquées par des différences de pouvoir, d’opinions et de priorités. Quels que soient leurs points de vue et leurs intérêts, il est donc nécessaire d’être capable de louvoyer dans ces différences en construisant des relations de confiance et de collaboration avec les autres membres de l’organisation.
POURQUOI ÊTRE UN STRATEGE RELATIONNEL EST UTILE ?
Pour le capital humain ?
Voici quelques avantages pour tout collaborateur attentif à la gestion politique des interactions :
- Réussite professionnelle : S’ouvrir un spectre plus large d’opportunités et une progression de carrière plus rapide.
- Collaboration efficace : Apprentissage sur la meilleure façon de communiquer avec les collègues dans le but d’atteindre des objectifs communs. En sus, évitement voire réduction des conflits interpersonnels.
- Gestion plus sereine des missions : Quels que soient les enjeux internes ou externes, meilleure capacité à anticiper d’éventuels problèmes et à identifier les solutions idoines plus rapidement.
- Création de relations stratégiques : Création d’alliances et construction d’un réseau soutenant, afin de renforcer sa position au sein de l’organisation et d’améliorer sa capacité à influencer les décisions.
- Bien-être professionnel : Réduction du stress et à amélioration de la satisfaction au travail, favorisant ainsi l’implication et l’engagement.
Pour l’entreprise dans sa globalité ?
Pour les entreprises, encourager leurs collaborateurs à monter en compétence sur la gestion politique des interactions présente plusieurs avantages : amélioration de la performance organisationnelle (qualité de vite au travail – QVT), réduction des coûts liés à la gestion des conflits, impacts favorables sur le taux de rétention des collaborateurs (fidélisation) et sur le taux d’attraction des potentiels (marque employeur), renforcement de l’image de marque auprès des parties prenantes (clients, fournisseurs, institutionnels).
CONCRETEMENT, DANS QUELLES SITUATIONS CETTE COMPETENCE S’EXPRIME-T-ELLE ?
L’impact d’une gestion plus efficace de la politique des interactions se perçoit à tous les niveaux de l’organisation de l’entreprise : relations verticales (entre un manager et un employé – dynamique de pouvoir asymétrique) ; relations horizontales (entre pairs – dynamique de pouvoir égalitaire) ; relations de mentorat (expérimenté vs junior – dynamique asymétrique en termes de compétences mais basée sur l’apprentissage et le soutien) ; relation de networking (connexion entre collaborateurs, quelque soit la strate hiérarchique – dynamique égalitaire ou asymétrique en fonction du niveau hiérarchique et d’influence des uns et des autres, mais cherchant à tirer parti des avantages mutuels de cette connexion) ; relation conflictuelle (dynamique de pouvoir asymétrique ou égalitaire selon la situation mais caractérisée par des désaccords, des intérêts divergents, des opinions et objectifs différents).
ALORS QUELS SONT LES RISQUES A NE PAS ACCULTURER LE CAPITAL HUMAIN A LA GESTION POLITIQUE DES INTERACTIONS ?
- Conflits et tensions : Cela peut entraîner une diminution de la productivité, une augmentation de l’absentéisme et un environnement de travail toxique.
- Désalignement et manque de collaboration : entraîner un manque de collaboration entre les parties prenantes, une communication inefficace et une répartition inégale des ressources.
- Perte de crédibilité (image, notoriété) : Si l’organisation n’est pas capable de gérer les interactions de manière politique, elle risque de perdre en crédibilité auprès de ses partenaires et de ses clients. Cela peut également avoir des conséquences sur la réputation de l’organisation.
- Turnover accru : augmentation du turnover et de la perte de talents clés.
- Réduction de la performance : un impact négatif sur la motivation, l’engagement et la satisfaction des collaborateurs.
LE COACHING PROFESSIONNEL : UNE SOLUTION GLOBALE
Le coaching des équipes est l’une des solutions correspondant à la résolution des enjeux liés à la maîtrise de la compétence par les collaborateurs de la gestion politique des interactions
Le coaching individuel et/ou collectif peut être une approche pertinente pour développer la compétence de gestion politique des interactions au sein d’une organisation. Voici quelques raisons pour lesquelles l’executive coaching peut être bénéfique :
- Personnalisation : une réponse adaptée aux besoins et défis spécifiques de chaque individu ou de chaque équipe. Le coach adapte les exercices et les outils proposés en fonction des objectifs et des contraintes de chacun/de chaque équipe.
- Prise de recul : compréhension des enjeux sous-jacents. Le coach aide les collaborateurs à analyser leurs interactions avec les autres membres de l’organisation, à identifier les blocages et les opportunités, et à trouver des solutions créatives pour améliorer leurs relations.
- Renforcement de la confiance : aider les collaborateurs à renforcer leur confiance en eux-mêmes et en leurs capacités à gérer les interactions de manière politique. Le coach assiste les collaborateurs à identifier leurs forces et leurs faiblesses, à travailler sur leur communication et leur assertivité, et à développer leur capacité à influencer les autres de manière positive.
- Développement de l’empathie : Le coach va également intervenir auprès des collaborateurs afin qu’ils développent leur empathie envers les autres membres de l’organisation : 1/ comprendre ses propres motivations et besoins, 2/ identifier et comprendre les points de vue des autres, 3/ adopter une attitude d’ouverture et de respect, 4/ trouver des solutions qui conviennent à tous.
- Amélioration de la performance : Enfin, le coaching peut contribuer à améliorer la performance globale de l’organisation en renforçant les compétences en gestion politique des interactions de ses collaborateurs. En aidant les collaborateurs à mieux gérer les interactions, à mieux travailler en équipe et à mieux communiquer, le coaching peut contribuer à créer un environnement de travail positif et à favoriser la réussite collective.
Des ateliers de CNV (communication non-violente) sont adaptés à l’acculturation des équipes concernant la gestion politique des interactions dans l’intérêt d’un bien-être au travail source de performance +++++ …..
